Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1877 > Septembre > 22

Paris, 22 septembre [18]77, samedi matin, 10 h.

Pendant que tu plonges au plus haut du sublime et du divin, mon grand adoré, moi je reste terrestrement occupée à te servir, à t’admirer et à te bénir dévotement, corps, cœur et âme.
J’ai oublié hier de dire à Vacquerie qu’il se trouverait avec Challemel-Lacour ce soir, mais j’espère qu’il n’en sera pas fâché car il doit être accoutumé à coudoyer souvent des êtres peu sympathiques et un de plus ou de moins dans le tas ne peut guère le gêner. J’espère donc que tout ira bien ce soir malgré ma bévue. Tâche seulement d’être là au moment du premier choc et tout ira bien. Je vais me dépêcher de finir mon gribouillis pour voir dans Le Rappel si ton admirable toast à la République, d’hier soir, s’y trouve [1]. Mais je ne le crois pas car il aurait fallu un sténographe pour n’en rien perdre et il n’y en avait pas. C’est grand dommage car c’était bien beau ! beau ! beau ! Je t’adore et je t’admire autant que tu es grand.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 258
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1Il ne se trouve pas, du moins, dans Actes et Paroles et les notes journalières de Hugo n’y font pas allusion.

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne