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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 8 sept[embre] [18]72, dimanche 7 h. du m[atin].

Bonjour, mon cher bien-aimé, je suppose que tu as passé une bonne nuit puisque ton signal [1] est déjà arboré. Moi aussi j’ai très bien dormi et je me sens un peu plus en train ce matin que de coutume. J’espère que toutes ces bonnes dispositions de ton côté et du mien auront une heureuse influence sur toute notre journée. Il paraît que nous n’aurons pas la voiture tantôt, ainsi l’a décidé ton petit Victor [2] que cela ne paraît pas amuser beaucoup. Il est vrai que la voiture est un peu petite pour contenir tout le monde à l’aise et nous ne sommes pas non plus assez nombreux pour remplir une wagonnette. Tout cela fait que tout le monde ne goûte pas comme nous le charme de cette promenade calme et douce autour de cette île ravissante. Tu as bien fait de nous montrer ta maison éclairée le soir. C’est toujours pour moi aussi étonnant et aussi merveilleux que la première fois que je l’ai vue. La description des contesa de fées les plus prodigieux et les plus magiques n’approchent pas de la réalité fantastiqueb de la beauté de ta maison, surtout vue le soir. Je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16393, f. 249
Transcription de Bulle Prévost assistée de Florence Naugrette

a) « comptes ».
b) « fantastiques ».

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