Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1868 > Septembre > 2

Bruxelles, 2 septembre 1868, mercredi matin, 8 h.

J’espère, mon pauvre grand bien-aimé, que tu as passé une bonne nuit. Je souhaite que tu trouves une combinaison de villégiature qui satisfasse ta famille et toi-même parce que je suis persuadée qu’un déplacement en ce moment serait une bienfaisante diversion à votre cruelle douleur et que votre santé à tous ne pourrait qu’y gagner. Quant à moi, la santé et la vie sont partout où tu es et où tu m’aimes. Cela étant, je n’ai de préférence que pour ce qui te plaîta et ce qui peut te faire du bien. Je ne pense pas sortir aujourd’hui parce que j’ai mal au pied. Je compte mettre à profit ma captivité forcée à répondre aux lettres que j’ai reçues pour toi. Tout à l’heure encore, on vientb de m’apporter une lettre bien touchante de mon neveu et de sa femme qui me prient de mettre à tes pieds leurs condoléancesc respectueuses et dévouées, ce que je fais en y ajoutant tout mon cœur. Je prie Dieu de t’envoyer tout l’apaisementd dont tu as besoin.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 243
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « ce qu’il te plaît ».
b) « ont vient ».
c) « leur condoléances ».
d) « l’appaisement ».

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne