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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Mercredi soir, 8 h. ¾

Je ne peux pas trop te dire que je t’aime, je ne peux pas te le dire assez. Je t’aime, je t’aime, mon Victor bien-aimé. Je te le dis avec des caractères tracés, avec des mots, avec la voix, avec le cœur, avec l’âme. Je t’aime. Quand je te vois, il me semble que j’ai la fièvre tant je suis agitée et brûlante. Je voudrais faire passer mon âme sur mes lèvres et dans mes yeux.
Mon Victor chéri, tu sais bien que je t’aime, et si tu savais comme je te suis fidèle et dévouée, tu m’aimerais rien que pour cela.
Mme Pierceau est encore à la maison. Elle va s’en aller. Elle ne sait pas encore si elle couchera à la maison. Je t’expliquerai tout cela. Te l’écrire, ce serait trop long et trop insignifiant. J’aime mieux te donner des millions de tendresses et des baisers tant que tu en voudras.

Juliette

[Adresse]
À mon Victor

BnF, Mss, NAF 16323, f. 19-20
Transcription de Jeanne Stranart et Véronique Cantos assistées de Florence Naugrette

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