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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 23 octobre 1862, jeudi matin, 8 h.

Bonjour, mon tout bien-aimé, bonjour et bonheur si vous avez passé une aussi bonne nuit que la mienne, comme je l’espère. Cette formule de mon bonjour ne varie pas, c’est que ma pensée et mon amour sont CLICHES sur ce sujet, et que toutea autre rédaction me paraît impossible et inutile. T’aimer et savoir que tu te portes bien, voilà en quoi consiste toute mon imagination et toute ma préoccupation. Le reste, s’il y en a, ne m’intéresse que de loin et toujours à travers toi. Je regrette, mon cher petit homme, de ne pouvoir pas t’obéir à l’endroit de ton spectre POLAIRE mais mon antipathie est insurmontable. Il me serait impossible de toute impossibilité d’avoir aucun contact avec cette méchante et perfide créature [1]. Tout ce queb ma pensée peut admettre c’est que tu la voie CHEZ TOI et même chez elle puisque tu y trouve de l’attrait et que cela plait à ta famille ; puisses-tu n’avoir jamais à t’en repentir, mon pauvre adoré, et m’aimer toujours. Je me confie à toi de toute mon âme.

Juliette

BNF, Mss, NAF 16383, f. 219
Transcription de Camille Guicheteau assistée de Guy Rosa

a) « tout »
b) Première rédaction incomplètement corrigée : « Tout ce que je p ».

Notes

[1À identifier.

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