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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 17 juillet 1862, jeudi soir, 7 h. ½

Il n’y a que la différence d’heure, mon cher bien-aimé, qui puisse distinguer ma restitus d’aujourd’hui de celle d’hier, et réciproquement, car pour ce que j’ai à te dire c’est toujours invariablement le même JE T’AIME. Ce matin, voulant compléter le nettoyagea commencé de la veille et compter avec ta Marie [1], j’ai remis ma restitus à plus tard, sachant bien que la journée ne s’achèverait pas sans que je t’aie gribouillé mes tendresses sous une forme quelconque. Tu vois que je ne me suis pas trompée et que j’aurai encore du temps de reste entre ce galop de pattes de mouches et ton retour auprès de moi.
Dîne bien, mon cher petit homme, sois GEAIE comme un PINSON en dépit de ton envergure D’AIGLE et aime-moi malgré mon érudition ornithologique, cela ne m’arrivera plus. Tâche de venir de bonne heure pour que nous puissions faire un petit tour et pour que Suzanne puisse aller tailler une longue petite bavette chez miss Boutillier. En attendant, je t’aime de toutes mes forces.

Juliette

BNF, Mss, NAF 16383, f. 181
Transcription de Camille Guicheteau assistée de Guy Rosa

a) « nétoyage ».

Notes

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