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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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1er septembre 1882

Paris, 1er septembre 1882, vendredi matin, midi ½

Cher bien-aimé, au moment où j’allais t’écrire ma couturière a fait son entrée chez moi ; et, comme elle est prise de très court, dans le cas où nous partirions le 6, je n’ai pas pu l’ajourner, ce qui fait, qu’une chose après l’autre, j’arrive à l’heure du déjeuner ma restitus en retard. Ce qui n’est pas en retard ce sont tes trois lettres à Jeanne, à Paul Meurice et à Vacquerie que j’ai envoyées à la première heure et doublées des miennes. J’interromps mon gribouillis pour te porter tout de suite une lettre de ton Georges.
Me voici revenue satisfaite de t’avoir vu en bonne disposition mais déplorablementa et irrémédiablement souffrante et incurable. Tu as beau vouloir me donner le change en niant l’évidence, la nature ne se prête pas à ce jeu là. Mais puisque te voilà, j’interromps cette triste élucubration pour te sourire et te dire le mot de la fin, des fins : je t’aime.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16403, f. 157
Transcription d’Yves Debroise assisté de Florence Naugrette

a) « déporablent ».

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