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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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21 mars 1863

Guernesey, 21 mars [18]63, samedi, midi ½

Je ne demande pas mieux que d’inaugurer le printemps avec toi tantôt, mon doux adoré, car mon amour défie toute comparaison au ciel et sur la terre. Que le soleil rayonne, que les oiseaux chantent, que les fleurs poussent, mon cœur n’en esta pas jaloux puisqu’il a en lui le rayon immortel, la joie suprême et la rose du paradis : L’AMOUR. Je serai prête à trois heures quitte à t’attendre probablement à cause des derniers préparatifs de ta femme [1] et à ce sujet, je te prie de ne pas te préoccuperb de l’ajournement de mon festival qui reprendra son rang après le départ de ta femme. L’important est que tout le monde soit content d’abord, mon bonheur viendra à son tour et à son heure. Je n’ai pas encore fait prévenir le citoyen Kesler parce que Suzanne est partie pour chercher une salade. En attendant je fais vie qui dure avec la perspective d’une ravissante promenade tantôt avec toi que j’adore.

J.

BnF, Mss, NAF, 16384, f. 75
Transcription de Chantal Brière

a) « n’est ».
b) « préocuper ».

Notes

[1Adèle Hugo quitte Guernesey pour Paris le 22 mars.

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