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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 24 décembre 1857, jeudi soir, 5 h. ¾

Tu as toujours raison, mon cher bien-aimé, et peut-être même plus encore cette fois-ci que toutes les autres en ce qui regarde notre tranquillité intérieure et notre dignité extérieure. J’en suis si convaincue que je ferai mot à mot ce que tu me diras de faire sans m’en écarter d’une syllabe car il vaut mieux l’isolement [respecté ?] que l’entourage diffamanta. Je te dis mal ma pensée mais tu la comprends bien, mon cher adoré, car tu me connais mieux que je ne me connais moi-même. J’espère que je te reverrai encore un peu tout à l’heure avant ton dîner ce qui ne m’empêche pas de me préparer à t’accompagner à ta barbe. En attendant j’entends Suzanne qui me crie que le dîner est prêt comme si son impatience de voir les boutiques pouvait te faire venir plus tôt. Sans compter que la pauvre fille se leurre d’une station au moins chez un marchand de nouveautés car elle s’est mis en tête que je [l’assisterai  ?] dans l’achat [plusieurs mots illisibles] ce qui n’aura pas lieu ce soir. J’en [plusieurs mots illisibles]. Je t’aime. Tout le reste m’est bien égal.

BnF, Mss, NAF 16378, f. 234
Transcription de Chantal Brière

a) « diffammant ».

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