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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 29 novembre [18]73, samedi matin

Tu es bienheureux, mon cher bien-aimé, que je respecte ton travail, car sans cela je me livrerais du matin au soir à des voies de… tendresse sur ta personne, ce qui t’ennuieraita beaucoup. Au lieu de cela, je me contente de t’adorer dans mon petit coin pendant que les DAMES d’en face te guignent à qui pire pire. Je regrette que le mauvais temps persiste car il est probable que je ne pourrai pas sortir avec toi tantôt, à cause de mes pauvres pattes. Il ne sera pas prudent non plus de faire patauger Petite Jeanne pour le peu de temps qu’elle aurait à rester ici tantôt. De tout cela, il résulte une journée assez maussade pour toi et pour moi, malgré la présence de ton cher Paul Meurice à déjeuner. À ce propos, je te dirai que je fais de mon mieux pour la dépense, ce n’est pas de ma faute si je ne réussis pas davantage dans mes efforts d’économie. Tu n’en doutes pas, n’est-ce pas mon cher adoré ?

BnF, Mss, NAF 16394, f. 333
Transcription de Manon Da Costa assistée de Florence Naugrette

a) « ennuierais ».

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