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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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[30 juin 1838]

(…)a il jouera ce soir. Je t’aime mon Toto chéri. Je t’aime avec le cœur et les entrailles, je t’aime de toutes mes forces. La journée me paraît d’une longueur démesurée, depuis que tu m’as quittée. À mon impatience, il est plus de minuit, que vais-je devenir si tu viens tard ? Pauvre bien-aimé, j’ai oublié de te donner de l’argent mais tu n’es pas assez fou pour t’en passer quand tu peux revenir en chercher. Il est vrai que six étages à monter et à descendre sont un obstacle. Il faudra que nous inventions une manière de correspondre du haut en bas, par exemple le broc des peintres en bâtiment ne ferait peut-être pas mal, nous en essayeronsb ce soir en nous allant par-dessus les Boulevards, nous hélerons à mort. Soir pa, soir man. Si vous êtes content de mon écriture, c’est que vous n’êtes pas difficile. Si vous (…)a vous n’êtes pas bête car c’est du meilleur.

Juliette

BnF, Mss, NAF 16334, f. 328-329
Transcription d’Armelle Baty assistée de Gérard Pouchain

a) Il manque la première page de cette lettre, donc la date, mais aussi le début de la dernière phrase écrite verticalement sur cette première page.
b) « esseyrons ».

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