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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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13 juin 1877

Paris, 13 juin [18]77, mercredi matin, 11 h.

Toi aussi, mon pauvre bien-aimé, tu paies le tribut à cette atroce chaleur ? Il ne fallait plus que cela pour me la rendre plus insupportable encore… Mariette, qui descend de chez toi, m’assure que tu vas mieux. Mais c’est égal, tu feras bien de prendre quelques précautions contre cette température meurtrière et ne va pas tant t’exposer au soleil que tu le fais tous les jours en lisant les journaux en plein midi les fenêtres ouvertes. Quant à moi, je suis à bout de forces et de courage et je ne sais où me réfugier pour trouver un peu d’ombre et de fraîcheur. Mme Lockroy et les enfants ne dîneront pas ce soir ici. Ils vont à la campagne paraît-il ; ce qui n’est pas bête du tout. J’ai donné ta lettre à Mme Ed. Quinet à Vacquerie qui se charge de la lui faire parvenir. Et puis je t’adore, ce qui est le fond et le tréfonds de mon sac et de mon cœur.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 158
Transcription de Guy Rosa

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