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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 8 juillet [18]77, dimanche midi

Cher bien-aimé, je te donne ma restitus au vol de ma plume car j’ai à peine le temps nécessaire pour m’habiller avant le déjeuner. J’aurais désiré te donner grosso modo le compte du mois, de façon suffisante cependant à t’éclairer sur l’emploi de ton argent, mais jusqu’à présent je ne l’ai pas pu faire. Dans le cas, très probable, où nous ne pourrions pas avoir de voiture aujourd’hui dimanche, j’emploierais le temps de notre promenade à cela. En attendant, je fais feu des quatre pattes pour arriver première au rendez-vous de la table. Il faudra que tu répondes à cet olibrius anglais que tu n’as pas reçu son manuscrit. Il ne faut pas donner de prétexte à ce genre de chantage. Tu n’en [as] déjà que trop d’autres sortes. Je t’adore, voilà le fond de mon cœur et de mon âme.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 183
Transcription de Guy Rosa

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