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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 19 février 1880, jeudi matin, 7 h ¾

Si j’en juge d’après le désir que j’ai et par ma propre nuit à moi-même, tu as dû avoir une assez bonne nuit. Puissé-jea ne pas m’être trompée. Mais, en attendant que tu me confirmes cette bonne espérance, je me réjouis de la pensée qu’il fait très beau temps aujourd’hui et qu’il faudra, toute paresse cessante, que nous en profitions tantôt.
J’y insiste parce que je suis sûre que cela te fera le plus grand bien. Il sera toujours temps de faire jouer ma scie [1] en te rappelant que tu as une foule de lettres qui te tendent un nombre incalculable de pattes de mouches, et que c’est aujourd’hui le jour d’argent. Tout cela n’est pas fait pour me rendre plus aimable à tes yeux mais qu’y faire ? That is the question. Me taire. Je ne demande pas mieux, sans murmurer, bis, rebis, ter.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16401, f. 52
Transcription de Blandine Bourdy et Claire Josselin

a) « puissai-je »

Notes

[1Scie : refrain entêtant.

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