25 septembre 1877

Paris, 25 septembre [18]77, mardi matin, 10 h.

Je regrette que nous ayons oublié cette fois-ci encore de savoir si Paul Meurice restait à Paris aujourd’hui et quand il retournerait à Veules. Cette présence d’esprit nous a manqué à tous les deux hier soir quand nous l’avons quitté. Peut-être est-il temps encore de nous en informer en le priant d’être des nôtres ce soir à dîner. C’est ce que je vais te soumettre tout à l’heure. En attendant, je me suis assurée qu’il n’y avait rien dans La France et dans L’Événement hors du manifeste de Thiers. Quant au Rappel, j’attends que tu l’aies lu pour en prendre ma part. À propos du Rappel, je vais te renouveler le rappel d’aller au Sénat tantôt. Lockroy est sorti déjà depuis longtemps sans dire s’il reviendra déjeuner et dîner, ce qui fait que je ne sais jamais sur quel pied faire danser la dépense. À part cette petite taquinerie dont moi seule souffre, tout va très bien dans notre petit ménage et tout ira mieux encore quand nous reprendrons possession de nos chers petits maîtres, Georges et Jeanne, que j’adore à travers toi.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 261
Transcription de Guy Rosa