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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1834 > BnF, Mss, NAF 16322, f. 171-172

Samedi, 10 h. ¼
[Après le 28 août 1834]

Abondance de biens nuit parfois. Les pommiers cassent sous les pommes [1].
Pensées inédites. Toto
J’espère bien cependant que vous ne ploierez pas sous le poids de cette quantité de lettres que je vous adresse presque tous les jours. Je ne veux même pas que vous en soyez fatigué. Savez-vous que moi qui vous écris, j’ai reçu toute la pluie qui a tombé jusqu’à 7 h. ¼. [Que ?] je suis revenuea à la maison mouillée, crottéeb, trempée et détrempée sur tous les points, par tous les bouts, et que fatiguée et malade comme une bête, je trouve encore la force de vous écrire pour vous dire que je vous aime plus que jamais, que je vais me coucher avec un affreux mal de tête, mais avec le cœur plein d’amour, avec l’espoir d’une bonne journée pour demain. Bonsoir, bonne nuit. Je t’aime, je te baise.

[Adresse]
À mon cher Toto

BnF, Mss, NAF 16322, f. 171-172
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « revenu ».
b) « crotté ».

Notes

[1Le 28 août 1834, Victor Hugo note dans son carnet de voyage : « Abondance de biens nuit parfois. Le pommier casse sous les pommes. » Cette lettre a donc été écrite après le 28 août 1834.

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