GUÉRARD M. et Mme : Mme Guérard, marchande de modes, devient amie avec Juliette Drouet. Elle perd son mari en janvier 1841. C’est elle qui s’occupe du matériel de peinture de Claire Pradier lorsqu’elle est encore pensionnaire, puis assiste à son enterrement à Saint-Mandé, le 11 juillet 1846. Juliette la présente comme extrêmement maladroite et étourdie et Hugo parle d’elle dans ses Carnets (où il raconte un rêve de mort prémonitoire fait par la mère de Mme Guérard) en la qualifiant de « femme pieuse et honnête qui n’a menti de sa vie. » (CFL, t. VII, p. 998). Elle a une fille et une mère qui rend parfois elle aussi visite à Juliette. Son mari meurt à l’automne 1845.