Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Notices des personnes citées > B. > BLANQUI Auguste

BLANQUI Auguste

BLANQUI Auguste (1805-1881) : Frère du théoricien et économiste Adolphe Blanqui, il est un révolutionnaire républicain socialiste français. Dès 1830, il prend une part active aux organisations du parti républicain contre le gouvernement de Louis-Philippe. Membre de la Société des Amis du peuple, il est impliqué dans le procès des Dix-Neuf après les Trente Glorieuses. La cour le condamne à un an de prison pour délit d’audience. Le 12 mai 1839, il prépare et commande une insurrection avec Barbès et Martin Bernard. Victor Hugo, prévenu de l’itinéraire suivi par les émeutiers, rédige un reportage précis des événements, qui sera l’un des premiers recueilli dans le volume Choses vues. À la suite de ces événements, la condamnation à mort de Blanqui est commuée en une détention perpétuelle. Emprisonné au Mont-Saint-Michel, il est transféré, malade, à l’hôpital de Tours. De retour à Paris le 25 février 1848, il revendique son mécontentement envers le gouvernement provisoire. Lors de la manifestation du 17 avril 1848, il réclame l’ajournement des élections à l’Assemblée constituante et espère transformer le gouvernement en une dictature radicale. Son projet est mis en échec par l’opposition de Louis Blanc, Barbès et de Cabet. Peu de temps après, la Revue rétrospective de Tascherau publie un rapport sur l’émeute de 1839 et sur le personnel du parti républicain. Transformé en accusé, Blanqui est contraint d’abandonner ses manœuvres pour se défendre. Lors du mouvement du 15 mai 1848, il est un personnage secondaire. Les principaux chefs révolutionnaires sont arrêtés à l’issue de cette journée. Traduit devant la Haute Cour de Bourges, Blanqui fait un coup d’éclat par sa défense. Condamné à dix ans de prison, il tente plusieurs fois de s’évader de Belle-Ile-en-mer où il est incarcéré. Par mesure de sécurité, il est déporté en Afrique. L’amnistie de 1859 lui permet de rentrer en France. En 1861, il est arrêté, soupçonné d’être à la tête d’une société secrète. Il est condamné à quatre ans de prison. Malade, il achève sa peine dans un hôpital parisien.

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne