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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 31 mars [18]78, dimanche midi

Cher bien-aimé, je viens de m’apercevoir que je ne t’ai pas donné mon gribouillis hier soir mais tu n’as rien à y gagner puisque je te le donnerai ce soir. ATTRAPÉa ! Je ne sais pas encore si j’irai à la fête des enfants tant j’ai de peine à sortir de mes habitudes. Cependant je reconnais que c’est bien tentant surtout parce que tu y seras. Mais j’ai les pieds si douloureux que, malgré le voisinage, je ne pourrais pas aller jusqu’à la rue Taitbout et en revenir sans voiture. Tu verras si tu penses que le jeu en vaudra pour moi ta chandelle. J’accepte d’avance ton verdict quel qu’il soitb et voilà. D’ailleurs je suis prête. Le temps est charmant quoiqu’un peu frisquet, et je t’aime à fleur d’âme. Le déjeuner attend tout le monde et j’entends les piétinements impatients des enfants au-dessus de ma tête. Gonzalès écrit que Ed. About et lui ne viendrontc pas ce soir. Tant pis pour eux, moi je t’adore, c’est mon bonheur.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 87
Transcription de Chantal Brière


a) « ATTRAPPÉ ».
b) « quelqu’il soit ».
c) « viendrons ».

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