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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 10 février [18]78, dimanche midi

Qu’est-ce qui bisque ? La pauvre restitus oubliée ! Qu’est-ce qui vous adore ? Moi ! Qu’est-ce qui s’en fiche ? Vous ! Qu’est-ce qui vous admire ? Tout le monde ! Qu’est-ce qui vous bénita ? Devinez… Cher bien-aimé, je ris avec toi parce que j’espère que tu as passé une bonne nuit et parce que je crois que tu m’aimes. Ai-je raison dans les deux cas ? Toi seul pourrais me répondre avec certitude. En attendant je serais bien contente si tu pouvais déjeuner avec nous tout à l’heure. Il y a si longtemps que ce bonheur ne nous est échu que, pour ma part, j’en serais bien agréablement surprise s’il m’arrivait aujourd’hui. Si Saint-Victor qui doit dîner ici ce soir ne manque pas tu pourras t’entendre avec lui sur le changement survenu pour vendredi prochain. Il ne resteraitb plus que les Houssaye qu’on pourrait conserver en y adjoignant les Bowes et les Lucas. Qu’en dis-tu ? Réponse S.V.P. Dites donc, Môsieu, je vous aime !!!

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 38
Transcription de Chantal Brière

a) « béni ».
b) « resteraient ».

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