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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 9 février [18]78, samedi midi

Un temps à dormir debout, mon pauvre bien-aimé, et qui doit bien te gêner pour travailler, surtout pour lire et pour écrire, car c’est à peine si on ya voit assez pour distinguer sa main gauche de sa main droite. Cela ne m’empêche pas, pourtant, d’y voir assez clair pour déchiffrer les innombrables bonnes fortunes qui s’offrent à toi. Sans parler de Mlle Guinault qui me prend à partib pour te supplier d’écrire à Bardoux pour cette place d’institutrice qu’elle sollicite depuis [si  ?] longtemps. J’ai mis sa lettre de côté pour te la montrer au déjeuner. Tout le groupe d’en haut [1] ne dîne pas ce soir, j’en profite pour inviter tous les Lesclide ce soir ainsi que le pauvre Dierx et Mérat. Je crois que j’ai bien fait n’ayant pas le temps de te consulter ? Si je me suis trompée c’est à bonne intention comme mon amour que je te donne de confiance, persuadée que tu en es heureux.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 37
Transcription de Chantal Brière

a) « n’y ».
b) « partie ».

Notes

[1Le couple Lockroy et les enfants.

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