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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 16 août 1856, samedi après-midi, 1 h. ½

Cher petit bien-aimé, voici l’affaire de l’assurance terminée. Lundi [illis.] m’enverra le reçu en touchant le montant de l’assurance pour toute l’année. J’espérais que tu serais venu en même temps que le bonhomme et que tu serais resté avec moi une partie de la journée car le temps n’est pas propice pour la promenade. Mais vous n’avez pas été si bête que de me faire ce plaisir-là et vous préférez rester dans les jupes de Florence et de Marianne. Prenez garde que j’aille vous en dénicher tout à l’heure. En attendant, vous ferez bien de faire prendre toutes vos planches le plus tôt possible car la mère Allez est fort capable d’en mettre dans sa paillasse. Il faudra que je réponde demain à Mme Luthereau et en même temps à Mme Lanvin. Pour cette dernière, tu me diras dans quelle mesure je dois lui signaler le dégât de nos meubles. Du reste, à moins d’un procès verbal légalisé sur l’état des caisses à leur arrivée, je ne crois pas qu’il soit possible d’exiger de dommage de l’emballeur ni de l’administration du roulage qui nous a expédié nos caisses. Ce qui ne m’empêche pas de t’aimer à feu et à sang et sans la moindre assurance de retour.

Juliette

Bnf, Mss, NAF 16377, f. 215
Transcription de Mélanie Leclère, assistée de Florence Naugrette

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