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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 4 octobre [18]73, samedi soir, 7 h. ¾

Il faut que je sois aussi fatiguée que je le suis ce soir, mon cher bien-aimé, pour ne t’avoir pas accompagné chez tes enfants ce soir, car je n’ai pas de plus grande joie au monde que d’être avec toi. C’est mon honneur et c’est mon bonheur. Pour que j’y renonce, il faut que je sois plus qu’à moitié morte de fatigue. Mais demain, je prendrai ma revanche, dussé-jea en crever tout à fait. Madame Meurice, sachant que j’étais revenue et seule ici, voulait venir me chercher pour me faire dîner avec elle, ce que je n’aurais accepté dans aucun cas. Heureusement qu’Henriette lui a dit, ce qui est vrai, que j’allais me coucher. Elle doit venir demain probablement pour nous inviter tous les deux pour le soir. Dans tous les cas je suis sûre de ne pas te quitter : quel bonheur !!!

BnF, Mss, NAF 16394, f. 280
Transcription de Manon Da Costa assistée de Florence Naugrette

a) « dussai-je ».

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