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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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18 juin 1877

Paris, 18 juin [18]77, lundi matin, 11 h. ¾

Cher bien-aimé, je ne sais pas ce que la journée nous garde d’événements heureux ou malheureux, mais je sais que j’ai au cœur la triple cuirasse de mon amour [1], comme autrefois, qui te rend invulnérable et sacré contre tous tes ennemis même les plus pervers et les plus impies. Je me suis dépêchée de faire toutes mes petites affaires de ménage pour être prête à t’accompagner tout à l’heure. Mme Lockroy et son mari sont déjà partis après avoir déjeuné. On [n’] attend plus que toi maintenant. Nous n’avons personne d’invité pour ce soir mais il ne serait peut-être pas opportun de dîner en famille ce soir hors de la maison. Aussi je ne te le demande pas. Il sera toujours tempsa d’ailleurs d’improviser ce petit extra si la situation le permet. En attendant, je te souris, je t’adore et je te bénis.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 163
Transcription de Guy Rosa

a) « tant ».

Notes

[1De ce point de vue, on peut même dire que Juliette est blindée.

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