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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 28 juillet [18]77, samedi soir, 2 h. ½

Cher bien-aimé, je t’attends pour écrire à Mme Bendéritter et collectivement à son sculpteur. J’ai déjà écrit à Mme Simbozel pour l’inviter à dîner demain. Bon ! voici, maintenant une autre guitare, celle de Mme Douard qui demande à te voir à cora et à cris. Le commissionnaire a ordre d’attendre la réponse… Je ne m’y oppose pas. Et à ce sujet, ce n’est pas elle qui a informé Mariette de l’absence présumable de Peyrat. Qui est-ce donc, alors ? Mariette reste impénétrable. De ce côté-là, le plus clair dans tout ça, c’est qu’on ne voit goutte dans tes affaires en commandite avec elle. Mais peu importe, comme dit le plus petit des Guernechais, il s’agit maintenant de savoir si tu es toujours décidé à me faire sortir et c’est ce dont je vais m’informer séance tenante. C’est dit, j’aurai mon heure. Merci, mon pauvre affairé, j’espère que je n’en perdrai pas une minute de bonheur. Sois béni, je t’adore [1].

BnF, Mss, NAF 16398, f. 203
Transcription de Guy Rosa

a) “corps”.

Notes

[1Oui, mais on s’étonne tout de même que Juliette ne dise mot de ceci, que Hugo consigne dans son Carnet (CFL, t. XV-XVI, p. 889) : « 28 juillet – Moulage de ma main. Le mouleur est venu à midi. Il a moulé ma main en une demi-heure (la droite). C’est un homme intelligent. Je l’ai invité à déjeuner avec moi. »

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