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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1835 > BnF, Mss, NAF 16323, f. 281-282

Bonjour, mon adoré, bonjour, mon Toto, tu n’es pas venu cette nuit, ni ce matin, ni à présent, et pourtant je t’attendais. Mais je m’entête moi, et je vais t’attendre encore jusqu’à ce que tu viennes.a
Dites donc, vous avez été bien méchant envers moi cette nuit. Vous m’avez fait trop pleurerb en rêve. J’ai bien besoin que vous répariez en réalité les torts que vous avez eusc envers moi en songe. C’est bien le moins que vous récompensiez le jour le mal que vous faites la nuit. Aussi je vous attends sur place, c’est sur le lieu même du délit que je veux que justice soit faite.
Mon Toto, est-ce que tu ne vas pas bientôt venir ?
J’ai besoin de te voir.
J’ai besoin de te toucher.
J’ai besoin de t’entendre.
J’ai bien des choses –

BnF, Mss, NAF 16323, f. 281-282
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) Un trait court jusqu’à la fin de la ligne
b) « pleuré ».
c) « que vous avez eu ».

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