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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 2 avril [18]77, lundi soir [1]

Je me dépêche de te donner mon cœur avant que tu ne me redemandes l’encrier et que le citoyen Lesclide ne soit arrivé. J’aurais été heureuse d’aller me promener avec toi tout à l’heure mais je suis trop affairée pour cela. Pour si peu que j’y contribue, les arias de [illis.] s’ajoutant à mes autres tracasseries de ménage ne me laissent pas une minute de liberté jusqu’à ce que [2] soit tout à fait fini. Aussi, à partir de mercredi, je me tiendrai prête à profiter de toutes les bonnes occasions que tu voudras bien m’offrir. En attendant, j’ai bien de la peine à me débrouiller de nos invitations de toute la semaine. Je voudrais déjà en être au dernier jour pour n’avoir plus à m’en occuper tant cela me fatigue la tête. Je vais te porter tout à l’heure les cartes et la lettre de Mme Lockroy mère ainsi que les remerciements de mes petits Koch [3] pour les œufs de Pâques dont tu as comblé leurs trois mioches. Quant à moi, mon grand adoré, je te souris, je t’aime. Je t’adore et je te bénis.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 93
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1L’encre, très pâle, ne permet pas de lire l’heure.

[2Il manque sans doute un mot.

[3(Jean-)Louis Koch fils (neveu de Juliette), et sa femme Ottilie Snell.

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