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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 18 février [18]77, dimanche, 10 h. ½

Tu dormais encore, mon pauvre bien-aimé, quand Mariette est allée chez toi la première fois, ce qui me fait croire que ta nuit aura eu une forte lacune que tu fais bien de combler avec une partie de la matinée. Quant à moi, j’ai assez bien dormi et je me porte assez bien pour n’avoir pas le droit de me plaindre. Nous avons fini hier de collationner tout ce qui est copié du manuscrit du coup d’état [1]. Je pense que Lesclide viendra travailler tantôt, et je compte l’inviter à dîner ce soir tout en réservant une place pour Lockroy dans le cas où il désirerait en profiter. Je viens de voir notre chère petite Jeanne ; son œil va beaucoup mieux à ce qu’elle dit. Il paraît que c’est chez Mme Dorian qu’elle a dîné hier avec son frère. Telles sont les nouvelles les plus intéressantes pour nous ce matin, car je ne te donne pas comme nouvelle que tu es le meilleur, le plus grand, le plus sublime des hommes et que je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 51
Transcription de Guy Rosa

Notes

[1Histoire d’un crime.

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