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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 20 octobre [18]68, mardi matin, 7 h. ¾

À mon tour, mon cher bien-aimé, de me lever tard après une mauvaise nuit ; mais je ne m’en plains que si tu n’as pas mieux dormi cette nuit que l’autre. J’espère que je n’aurai pas ce chagrin. Il paraît que la pauvre petite Griffon a eu, elle aussi, une très mauvaise nuit causéea par des abcès qu’elle a aux doigts du pied gauche. J’enverrai Suzanne consulterb Naftel ce matin pour savoir ce qu’il faut faire pour la soulager et pour la guérir. En attendant, je lui défends de marcher. Suzanne et moi, nous suppléeronsc tant bien que mal à son service. Malheureusement nous avons les Marquand ce soir, ce qui est un surcroît d’embarras. Mais rien de tout cela ne me gêne si tu m’aimes comme je t’aime, ce que j’espère et ce que je crois. Tu me diras tantôt si ma confiance est bien fondée. Jusque-là, je t’adore imperturbablement.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 288
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « une très mauvaise nuit causé ».
b) « consulté ».
c) « nous supplérons ».

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