Guernesey, 11 décembre 1868, vendredi matin, 8 h.
Bonjour, mon ineffable bien-aimé, je te donne ma bonne nuit avec l’espoir de ne pas perdre au change contre la tienne. Tu sais maintenant sous quelle invocationa je mets tes nuits et tes jours tous les soirs et tous les matins, en priant nos deux grands anges de là-haut de soutenir et de diriger les petites ailes de petit Georges dans son vol du ciel à la terre et de la terre au ciel, sans préjudice de son ubiquité place des barricades. Comme toujours, le bégaiement de ma plume empêche ma pensée finb
BnF, Mss, NAF 16389, f. 339
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette
a) « quel invocation ».
b) La lettre s’arrête ici. L’arrêt brutal à la fin du verso de la première page laisse croire qu’il existe une suite.