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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 7 octobre 1862, mardi matin, h.

Bonjour, mon pauvre grand bien-aimé ; bonjour, mon doux affligé, bonjour, que Dieu te gardea de tout mal aujourd’hui et toujours et puissentb toutes les erreurs qui t’attristent dans ceux que tu aimes si tendrement et si absolument se dissiper entièrement bientôt. En attendant, mon pauvre éprouvé, je mets mon amour, ma confiance et ma vénération à tes pieds.
J’espère que, malgré tes nouvelles tristesses, tu as passé une bonne nuit et que tu vas bien ce matin. La journée promet d’être belle, malheureusement je ne pourrai pas en profiter, en supposant que de ton côté tu puisses sortir tantôt, car c’est aujourd’hui le jour de mon festival et je suis forcée de m’en occuper activement pour que rien ne cloche trop visiblement. Mais, mon cher petit homme, je serai heureuse si tu peux te faire du bien en te promenant au soleil aujourd’hui dans nos chères petites promenades accoutumées. Je t’y suivrai de l’âme en baisant la trace de ton cher petit pied.

J.

BNF, Mss, NAF 16383, f. 203
Transcription de Camille Guicheteau assistée de Guy Rosa

a) « gardes ».
b) « puisses ».

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