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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1834 > BnF, Mss, NAF 16322, f. 223-224

Dimanche soir, 8 h. ½

Vous ne voulez plus que je dîne à présent, vous ne voulez plus que je fasse quoi que ce soit, excepté de vous écrire. Eh bien ! vous avez raison, et je vous aime d’être mon cher tyran [1]. Je vous aime dans toutes vos atrocitésa, même dans celle qui consiste à me faire mourir de faim. Je vous aime. Je t’aime, mon cher bien-aimé. Quand je ne te l’écris pas, je le pense et quand je te l’écris, je le sens de toutes mes forces.
Je voudrais m’habiller pour être prête à partir quand tu viendras me baiser.

BnF, Mss, NAF 16322, f. 223-224
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « atrocitées ».

Notes

[1Juliette utilise pour la première fois cette assimilation de Hugo à un « tyran » qu’elle utilisera plus d’une fois pendant les cinquante années de cette correspondance monstre.

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