Lundi, 8 h. ¼ du soir
Puisque je ne peux pas n’être pas extrêmementa triste de tes absences, surtout lorsqu’elles se prolongent au-delà de toutes prévisions, je te prie d’avoir la patience et l’indulgence que mérite l’inconvénient de trop t’aimer, et puis, fais tout ton possible pour que le malheur de t’attendre n’arrive ni aussi souvent, ni aussi longtemps.
Je ne pourrai pas t’en aimer plus, mais je serai plus heureuse et par conséquent plus aimable.
Juliette
[Adresse :]
À toi mon Toto
BnF, Mss, NAF 16324, f. 33-34
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette
a) « etrêmement ».