Samedi soir, 8 h. 20 m.
Mon cher bien-aimé, je suis en désespoir de t’avoir blesséa par ma faute. Je voudrais, au prix de ma vie, n’avoir pas fait cette sotte plaisanterie qui t’a attristée. Je t’en demande pardon… Sois sûr que je t’aime, et si tout n’est pas bonheur et joie pour moi, du moins mon cœur est-il tout amour pour toi.
Juliette
Ce n’est pas moi non plus qui oublierai ce que tu as fait pour moi.
[Adresse]
À mon cher Victor
BnF, Mss, NAF 16323, f. 213-214
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette
a) « blesser ».