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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 27 octobre [18]77, samedi matin

Moi aussi, mon pauvre bien-aimé, je te demande pardon avec encore plus de raison que Mme Claverie dont j’ignore la faute envers toi, mais qui, dans tous les cas n’a pas comme moi le tort quotidien d’un amour maladif et jaloux. Tu es si bon que tu me pardonneras, je le sais et j’en suis émue et reconnaissante jusqu’au fond de mon âme. Tu m’as dit de te faire penser à écrire à Rochefort, sans préjudice de beaucoup de lettres intéressantes auxquelles il serait nécessaire de répondre. Elles sont là près de toi dans ton cabinet posées çà et là partout où il y a place pour poser un papier, ce qui devient de plus en plus difficile malgré le déblaiement du brave Lesclide . Je crois qu’il serait utile de prendre le grand parti de faire loger là-haut tout ce qui ne t’est pas immédiatement nécessaire y compris les tableaux, les bustes, et tout ce qui n’est pas directement nécessaire à tes travaux. Tu feras de ce conseil ce que tu voudras, pourvu que tu m’aimes et que je t’adore, tout est bien.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 291
Transcription de Guy Rosa

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