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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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30 septembre [1836], vendredi après-midi, 2 h. ¾

Vous m’attrapez toujours, mon petit Toto, sans vous occuper si c’est bien ou si c’est mal. Pendant ce temps-là la GRANDE OURSE fait son chemin et nous ne pourrons plus la rattraper. VOUS ÊTES UNE BÊTE. Je crois que je suis capable de vous haïr si vous ne venez pas d’ici à tout à l’heure, parce qu’alors il sera clair pour moi que vous vous entendez avec la BLANCHISSEUSE et que vous vous moquez de moi. Je vous donne un quart d’heure, vous aurez eu le temps de parler à votre cordonnier et celui de congédier les nombreuses visites de tous les sexes et de tous les âges qui se pressent dans votre HÔTEL.
Je vous aime pourtant quoiqu’il me soit bien démontré que c’est une grande duperie.

Juliette

BnF, Mss, NAF 16327, f. 373-374
Transcription de Nicole Savy

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