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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 4 juillet [18]63, samedi soir [après-midi  ?]

Je n’ai pas voulu te le dire devant Suzanne, mon cher bien-aimé, mais il me semble qu’il te sera bien difficile, pour ne pas dire impossible, de sortir en voiture avec d’autres que tes fils, surtout avec ton Charles qui n’est ici que pour quelques jours. Cela étant, je me réserve, les mardis et samedis exceptés, pour toutes les promenades à pied que tu pourras me faire faire. Je crois que, de cette façon, tu pourras contenter tout le monde [deux lignes illisibles] pour [une  ?] promenade [au  ?] soleil en voiture. Quant à moi je CUIS heureuse de la pensée de vous avoir tous ce soir à dîner. J’espère pouvoir mettre le couvert dans le jardin à moins qu’il ne fasse du brouillard à ce moment-là. En attendant je viens de payer Marie Turpin laquelle a augmenté le prix de ses journées [illis.] 2 shillings. Encore, si elle avait augmenté son travail d’autant, le mal ne serait pas grand mais il ne me paraît pas que son activité ait progressé AU CONTRAIRE et il ne faut rien moins que ma surveillance incessante pour que la flânerie et le bavardage avec Suzanne [deux lignes illisibles] les stores et la percaline. Malheureusement il n’y a qu’elle qui puisse mener à bien ce genre de travail. Il faut donc se résigner à en passer par toutes les exigencesa et par tous les autres inconvénients. Je crains, mon pauvre bien-aimé, que nous ayons mal pris notre temps en commençant nos travaux maintenant à cause du désir de ton Charlot de faire tout de suite le voyage du Rhin et de la Forêt Noire. Mais le moyen, maintenant, d’interrompre ce travail ? Je ne le vois pas et pourtant j’aurais bien à cœur que ton Charlot soit satisfait et toi aussi coûte que coûte et au risque de [tout  ?] planter là jusqu’à notre retour. [trois lignes illisibles]

BnF, Mss, NAF 16384, f. 177
Transcription de Gérard Pouchain

a) « exigeances ».

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