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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 6 juillet 1862, dimanche soir, 7 h. ¼

Mon pauvre bien-aimé, qu’est ce que je pourrais faire pour te rendre le calme et le bonheur ? S’il suffisait de t’aimer que ton ciel fut toujours beau et ta vie toujours heureuse, rien ne manquerait jamais à ta félicité. Malheureusement cela ne suffit pas puisque tu es tourmenté et malheureux dans ce moment-ci. Espérons que cela ne durera pas. Il est impossible que cela dure longtemps devant ta profonde bonté et ta tendresse infinie. Encore un peu de patience, mon pauvre sublime éprouvé, et le bonheur renaîtra et rayonnera autour de toi et à tout jamais. Tant et tant [t’aiment  ?] toi et tous ceux que tu aimes qu’il faudra bien que vous soyez heureux et souriants les uns et les autres. Qui donc sera heureux en ce monde si vous, les élus, les bénis, les parfaits, ne l’êtes pas ? Un peu de bonne volonté et de raison d’un côté et toutes les tendresses [illis] de l’autre et tout le monde s’entendra et moi, ta pauvre Juju, je [illis]

BNF, Mss, NAF 16383, f. 172
Transcription de Camille Guicheteau assistée de Guy Rosa

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