Jeudi, 1 h. du matin
Juillet [18]34a
[Jeudi 17 juillet 1834 ?]
Depuis que ton accident [1] t’empêche de rester avec moi aussi tard que d’habitude, je ne peux pas employer les heures de cet [intermède ?] à autre chose qu’à t’écrire – Je ne sais pas d’autre meilleure manière de me rapprocher de toi, sans cela, je l’emploierais –
Mon pauvre cher enfant, je suis arrivée sans aucun encombre. Ainsi ne t’inquiète pas, dors bien, pense à moi, songe que je t’aime, prends bien soin de ton bras, afin que nous puissions reprendre nos bonnes vieilles habitudes. À demain, bonsoir, mille baisers dans ce petit espace.
Juliette
[Adresse]
14e
Pr mon bien aimé
BnF, Mss, NAF 16322, f. 161-162
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette
a) Date rajoutée sur la manuscrit d’une main différente de celle de Juliette.