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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 17 juillet [18]73, jeudi matin, 8 h.

Coup manqué ce matin, mon cher adoré, et pourtant j’étais à mon poste d’observation depuis plus d’une heure. Enfin, pourvu que ta nuit ait été bonne je me tiens pour très heureuse. Et puis j’espère que tu viendras ce matin chercher ton manuscrit que tu n’as pas emporté hier. Peut-être ferais-tu bien d’en apporter encore car je crains que nous n’en ayonsa pas assez pour aujourd’hui. Bien que ne travaillant que deux heures par jour nous avançons et même beaucoup trop vite pour notre bonheur qui cessera avec LE MOT DE LA FIN. À moins que tu ne nous donnes tout de suite autre chose à collationner ce mot pourrait devenir celui de la FAIM. C’est très spirituel ce que je te dis là sans en avoir l’air. Ce qui ne l’est pas moins c’est que je t’adore corps, cœur et âme.

BnF, Mss, NAF 16394, f. 216
Transcription de Manon Da Costa assistée de Florence Naugrette

a) « n’ayons ».

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