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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 13 juillet [18]73, dimanche, 8 h. ½ du matin.

Je me lève les yeux encore tout bouffis de sommeil, mon cher adoré et je constate, non sans honte et sans remords, que ton signal est arboré ! Depuis quand ? That is the question ? Et après quelle nuit ? Encore autre question auxquellesa il ne me sera pas répondu avant tantôt si tu viens me voir avant ton passus. Jusque là je veux croire que tu as bien dormi, que tu te portes de charme et que tu m’aimes à cœur que veux-tu. Je ne saurais assez te dire combien j’ai été touchée, ravie et reconnaissante de ta bonté hier pour ta petite belle-sœur. J’en suis d’autant plus heureuse que je suis sûre que cela te portera bonheur ainsi qu’à Petit Georges et qu’à Petite Jeanne. Déjà la vue de la joie inespérée de cette pauvre femme rassérène le cœur et l’âme. Et je suis sûre maintenant que loin de la trouver sourdement hostile à ce que tu te désiresb, elle sera au contraire ton ardente alliée. Sois béni une fois de plus pour cette nouvelle bonne action. Je t’adore.

BnF, Mss, NAF 16394, f. 212
Transcription de Manon Da Costa assistée de Florence Naugrette

a) « auquelles ».
b) « désire ».

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