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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 20 juillet [18]77, vendredi matin

Je te souhaite ta fête, mon grand bien-aimé, aujourd’hui, jour traditionnel, pour avoir le plaisir de te la resouhaiter demain, jour patronymique. Qu’est-ce que je pourrais donc te souhaiter de plus que je ne te souhaite tous les jours de l’année et à toutes les minutes de ma vie ? En vérité je ne le sais pas car il n’est pas une joie, pas une gloire, pas un bonheur que je ne demande pour toi à Dieu de toutes les forces de mon cœur et de mon âme tous les jours. Peut-être pourrais-je lui demander aussi de me donner assez de santé pour pouvoir continuer à vivre auprès de toi sans t’attrister et sans t’ennuyer de mes maux et de mes misères. C’est ce que je fais en ce moment dans l’espoir d’être suffisamment exaucée pour ne pas manquer à ta fête demain et surtout, par-dessus tout, pour que tu ne t’inquiètes pas de moi. Je me trouve déjà beaucoup mieux, à ce point de regretter d’avoir fait demander l’oculiste. Je t’adore dix cent mille.

BnF, Mss, NAF 16398, f. 195
Transcription de Guy Rosa

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