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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 23 septembre 1859, vendredi, 8 h. du m[atin]

Bonjour, mon doux, mon bon, mon bien cher bien-aimé, bonjour à travers l’affreux temps triste et maussade qui nous enveloppe de toute part. Je crains bien qu’il se maintienne ainsi toute la journée, mais je n’en iraia pas moins payerb Worley et Le Lacheur et voir l’exposition Bénézit à moins que tu ne t’y opposes pour des raisons quelconques, autrement, je me risquerai à faire ces diverses opérations avant d’avoir dépensé rien des 14 livres que tu m’as donné hier et sur lesquellesc il me restera [41F10 ?] non compris ce que je dois à Forward. Compte toi-même : 14 livres font 336 F

à Le Lacheur : 267 F
à Worley : [illis.]
Total : 294 F
Reste : [illis.]
336 F

Je te donne ce petit compte chemin faisant pour que tu ne sois pas étonné si je suis dans deux ou trois jours tout aussi pauvre qu’auparavant. Maintenant, mon cher adoré, je serais très contente si tu pouvais venir avec moi à cette exposition des fleurs de la pauvre femme car rien ne m’intéresse sans toi. Tu verras si tu peux disposer de toi tantôt. En attendant, je t’aime.

Juliette.

Bnf, Mss, NAF 16380, f. 213
Transcription de Mélanie Leclère assistée de Florence Naugrette

a) « n’en n’irai ».
b) « payé ».
c) « lesquels ».

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