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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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MAC MAHON Patrice de

MAC MAHON Patrice de (1808-1893) : maréchal de France et homme politique. Après ses faits d’armes en Algérie puis en Crimée, Napoléon III le fait maréchal et duc de Magenta. Vaincu par les Prussiens lors de la guerre de 1870, il est blessé à Sedan. L’année suivante, après le refus du Général Deligny d’accomplir cette tâche, on lui confie la répression de la Commune à la tête de l’armée versaillaise. Il succède à Thiers à la présidence de la République française, de 1873 à 1879. Son programme est « le rétablissement de l’ordre moral ». Le mépris de Hugo pour Mac Mahon s’exprime dans ses Carnets  : « Mac-Mahon absout Bazaine. Sedan lave Metz. L’idiot protège le traître. » (13 décembre 1873). On appréciera l’insolence de la rime dans cette épigramme : « Mac-Mahon, tant de fois vaincu, / Es-tu donc avide de gloire / Au point de jouer dans l’histoire / Le même rôle que Monk eut ? » (CFL, XVI, p. 60). La publication d’Histoire d’un crime, en 1877, a une double signification : il s’agit, explicitement, de l’histoire du coup d’état du 2 décembre 1851, perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, mais les circonstances de la publication du livre lui donnent aussi une actualité immédiate : Mac-Mahon avait tenté le 16 mai 1877 un coup de force contre la Chambre à majorité républicaine. Hugo s’était alors rangé aux côtés de Gambetta et des républicains, en dénonçant au Sénat ce nouveau « crime ». Mac Mahon doit se soumettre aux volontés de la Chambre républicaine. Il démissionne en 1879.

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