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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 28 octobre [18]68, mercredi matin, 8 h.

Je te donne mon bonjour dans le brouillard, mon cher bien-aimé, et sans savoir à quelle heure tu t’es levé parce que je me suis rendormie à six heures jusqu’à présent, ce qui ne prouve pas grand chose pour ma nuit qui a été presque blanche. J’espère que la tienne a été meilleure, ce qui me ravigotea un peu. Je viens de chercher, séance tenante, tes foulards neufs, plus les deux blancs où j’ai marqué ton nom tout entier. J’ai aussi mis de côté le reste de papier et d’enveloppes de Bruxelles en prenant sur moi d’en garder un cahier pour tes besoins ici. Tu seras maître de le reprendre si tu veux. À ce sujet, je te prie de me donner du papier à copie dont je n’ai plus qu’une demi-feuilleb. Était-ce bien la peine de te dire tout cela ? J’en doute et je le regrette puisqu’il me reste à peine assez de place pour : je t’aime.

BnF, Mss, NAF 16389, f. 296
Transcription de Jeanne Stranart assistée de Florence Naugrette

a) « me ravigotte ».
b) « une demie-feuille ».

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