Université de Rouen
Cérédi - Centre d'étude et de recherche Editer-Interpréter
IRIHS - Institut de Rechercher Interdisciplinaire Homme Société
Université Paris-Sorbonne
CELLF
Obvil

Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Accueil > Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo > 1881 > Septembre > 21

Paris, 21 septembre 1881, mercredi matin, 8 h.

Que dis-tu de ta nuit, mon grand petit homme ? Peut-être pas grand chose de bon. Dans ce cas-là, je peux en dire autant de la mienne que je tâche d’oublier en ce moment en ne pensant qu’à toi et au retour de tes enfants aujourd’hui. J’espère qu’ils vont nous rester à demeure maintenant que leur mère est guérie. En attendant, tu feras bien de t’informer sérieusement aux gens du métier ce qu’on peut faire pour accommoder la porte de communication de la salle à manger à la cuisine au gré de Mme Lockroy. S’il t’est prouvé qu’on peut le faire sans danger pour la maison, ce que je crois, tu feras bien de le faire pour donner satisfaction au désir de Mme Lockroy ; si cela ne se peut pas, vraiment, il faudra bien qu’elle y renonce forcément, mais en aucun cas il ne peut être question de prendre la petite pièce [omnibus  ?] qui sert à tout le monde et à tout faire. Le service de table serait d’abord on ne peut plus fatiganta pour les pauvres servantes, sans compter les lenteurs inévitables tout le temps du dîner : puis, où loger les meubles à la vaisselle aux verres, aux couverts, aux bouteilles, etc., etc. ? Rien ne serait moins pratique et pour ma part je ne saurais m’y résigner. Penses-y et ne t’obstine pas à vouloir l’impossible pour tout le monde, moi comprise, et qui t’adore.

[Adresse]
Monsieur Victor Hugo

BnF, Mss, NAF 16402, f. 213
Transcription de Caroline Lucas assistée de Florence Naugrette

a) « fatiguant ».

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
(c) 2018 - www.juliettedrouet.org - CÉRÉdI (EA 3229) - Université de Rouen
Tous droits réservés.
Logo Union Europeenne