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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Paris, 11 janvier [18]72, jeudi matin, 8 h. ½

J’espère, mon bien-adoré, que tu dors encore. C’est ce que tu as de mieux à faire par cet horrible temps de pluie et de boue. Je pense avec ennui que tu seras forcé d’aller tantôt à ta répétition au risque de t’enrhumer. Vraiment, c’est n’avoir pas de chance de demeurer si loin du théâtre où on est forcé d’aller quel quea soit le temps. Heureusement que tu n’es pas condamné à l’Odéon à perpétuité. J’avais espéré que tu me ferais profiter de temps en temps de ta promenade forcée en t’accompagnant jusqu’à la porte. Mais jusqu’à présent il n’y a pas eu moyen de tenter même de te le demander tant il fait laid dehors.
La première fois que ce sera possible, je t’en ferai la sommation ; ce sera pour moi l’occasion de faire enfin ma visite aux dames Lefèvre. En attendant, je reste enfermée dans mon coin et dans mes comptes. À ce propos je t’enverrai tantôt celui de tous les bois et de tous les charbons avec mon bonjour le plus tendre : je t’aime.

BnF, Mss, NAF 16393, f. 10
Transcription de Guy Rosa

a) « quelque ».

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