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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 27 décembre 1862, samedi soir, 5 h.

Mon bien-aimé, ne te fais pas de mal pour ce fâcheux incident de Ch. [1] D’ailleurs maintenant il n’y a plus à craindre d’autres vilaines complications puisqu’elles sont toutes épuisées. Quant au reliquat en question, il va sans dire que, mis en demeure par toi et d’une façon si absolue, il s’empressera de le payer. En attendant, je te le répète, mon pauvre grand bien-aimé, ne te fais pas de mal et n’attriste pas ta vie plus que de raison. Pense à moi dont tu es la joie, ménage-toi dans ta santé et dans ta pensée et aime-moi. De mon côté je te le rendrai au centuple et de toute mon âme. Je ne pourrai pas copier ce soir tes questions mais demain matin tu les auras sans faute. D’ici là, je te souris, je t’aime, je te baise, je t’adore.

J.

BNF, Mss, NAF 16383, f. 281
Transcription de Camille Guicheteau assistée de Guy Rosa

Notes

[1À élucider.

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