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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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Guernesey, 7 janv[ier] 1863, mercredi 5 h. ½ du soir

Je n’ai plus trop longtemps à attendre maintenant, mon cher petit homme, car voici bientôt l’heure de ton dîner. J’ai passé tout le temps depuis que tu m’as quittée à regarder le splendide et tout à fait hors ligne portrait de toi par ces deux pauvres et modestes jeunes hommes Michaud et Maës [1]. J’ai regardé en outre toute la collection de portraits de Bacot que je ne connaissais pas et qui est très réussie et très belle dans son genre. J’espère que tu voudras bien m’en donner quelques-uns de ces portraits dont je suis de plus en plus avide au fur et à mesure qu’on te reproduit sous de nouveaux aspects. Pendant que je remettais dans nos paquets respectifs toutes les photographies, Corbin est survenu. Mais puisque te voilà c’est à toi que je vais dire

7 h. ½ …a

que je t’aime et que tu es le charme de mes yeux et la joie de mon âme.

BnF, Mss, NAF 16378, f. 5
Transcription de Chantal Brière

a) Points de suspension et tirets courent jusqu’au bout de la ligne.

Notes

[1Il s’agit du portrait réalisé la veille du banquet des Misérables dans l’atelier des photographes belges Michaud et Maës, tiré à quatre-vingt exemplaires, « collé sur un carton avec un double entourage surmonté de l’indication imprimée “ SOUVENIR/du 16 Septembre 1862 ”, et orné d’une magistrale signature autographe » (Jean-Marc Hovasse, , Victor Hugo, Fayard, t. II Pendant l’exil. 1851-1864, 2008, p. 746-747).

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