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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

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20 mai 1878

Paris, 20 mai [18]78, lundi matin, 10 h.

Cher bien-aimé, je charge la bonne sainte Julie de te donner ce matin mon plus tendre bonjour avec prière de me le rendre par deux ou trois petits mots pris au fin fond de ton grand cœur. J’espère que tu l’exauceras et je les attends avec impatience pour en faire le bonheur de la journée et de toute ma vie. Sois béni et glorieux au ciel et sur la terre autant que tu l’es par moi à tous les instants de ma vie.
Mme Cladel m’a écrit une lettre charmante pour me dire qu’elle viendra demain avec son mari. Tu trouveras en outre une lettre très aristocratique, au moins par le chiffre [couronné  ?] qui la timbre, d’une femme du faubourg Saint-Germain, laquelle lettre pleine d’enthousiasme, cela va sans dire, et… d’autre chose aussi, cela va encore sans dire. Mais cela ne m’émeut pas parce que je sens en moi un amour invincible que rien ne peut lasser ni détruire et je te souris et je t’adore et je te bénis.

BnF, Mss, NAF, 16399, f. 132
Transcription de Chantal Brière

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